04/09/2008

Shéma de tension

Martin est rentré, super speed : en 3 jours plus de 6 disputes !

Avec sa psy, nous avions décidé que je devais noter les faits, mon ressenti, comment j'avais géré la situation. Or en écrivant je me suis apperçue que je décrivais 6 fois la même chose.
Chaque crise avec Martin se déroulait sur le même shéma :

1-Martin en humeur haute se met à parler fort
j'essaye gentillement de le calmer.

2- Il s'emballe, nous impose la discution, coupe la parole, devient impérieux dans des demandes incéssantes et souvent incompatibles avec la réalité.
Et c'est là que je perdais les pédalles. Je me crispais, et on rentrait dans un procéssus ayant pour issu un clash avec punition à la clé! En générale, j'essayais de trouver des compromis, refusée et argumentée (on ne comprends rien...c'est injuste....Il lui faut ceci, cela... c'est lui qui a raison...)
La pression monte inévitablement de part et d'autre.

3- Usée, j'essayais donc de cloturer la conversation.
Mais à ce stade il ne supporte plus ni une incompréhension de ses arguments fallacieux de ma part, ni qu'on le contredise.
Dans le procéssus, c'est un point de non retour.
Si on le contredit, il devientencore plus ennervé, agressif et se met à être grossier.
Or dans son discours il est difficile de ne pas le contredire car il a une vision éxagérée voire fausse de la réalité. Si on le laisse parler il ne s'arrête plus et nous tyranise pour que nous participions. Si on essaye d'arrêter il refuse et retourne son discours en nous accusant de tous les mots.

4- Comme il est grossier, nous parle mal, on est obligé de sévire.
Il est également dans une phase harcellante ou il faut vraiment se facher trés fort, le menacer pour l'envoyer dans sa chambre se calmer.
c'est un rapport de force ou seul la superiorité physique le fait ployer, la peur de represaille.
Essayer d'avoir le dessus avec des arguments est parfaitement inéfficace et renforce son ennervement. Je ne sais ce qui fait qu'à un moment il va quand même dans sa chambre?
Probablement, ce qui joue beaucoup c'est quand on lui dit que le stress vient de lui et de ses humeurs et que c'est invivable.

En décryptant ce shéma, hier soir, dès la phase 2 j'ai réussi à lui dire gentillement qu'il vallait mieux ne pas discuter de cela, car on allait une nouvelle fois se facher.
Je ne sais si ce sont les 6 disputes des derniers jours qui l'on fait réfléchir, mais on a sagement changé de sujet et la pression n'est pas monté!

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